jeudi 22 décembre 2011

Planning des cours de hatha-yoga


Planning des cours de hatha-yoga

Cours d'essai gratuit
  
Lundi : 12h30 - 13h30 Nouveau monde MJC Villeneuve-la-garenne
Lundi : 19h15 - 20h30 Asso Sophia Ecole Flachat Asnières-sur-seine

Mardi : 10h45 - 12h00 Studio Raspail  1 bis, rue Raspail 92270 Bois-Colombes
Prix : 90 € au trimestre ou 250 € à l'année


Mardi : 19H45 - 21h15 MJC Villeneuve-la-garenne











Mercredi : 18h - 19h30  Centre culutrel Bois-Colombes
Mercredi : 19h30 - 21h Centre culutrel  Bois-Colombes
 
Jeudi : 10h45 - 12h  Studio Raspail  1 bis, rue Raspail 92270 Bois-Colombes 
Prix : 90 € au trimestre ou 250 € à l'année











Jeudi : 12h30 - 13h45 Arts martiaux Gymnase Laura Fleissel Asnières

Vendredi  : 19h - 20h Patinoire Asnières Body Fitness Asnières-sur-seine

Samedi : 9h - 10h30 AMA Gymnase Laura Fleissel Asnières
Samedi : 10h30 - 12h AMA Gymnase Laura Fleissel Asnières
Samedi : 16h - 17h30 AMA Gymnase Laura Fleissel Asnières
 
Contact : Patrick ADRIEN
Tél : 06 28 68 22 54
Email : patrick.adrien1@gmail.com

vendredi 9 décembre 2011

Choisir son maître Yoga

Choisir son maître Yoga, une émission de France-inter.
Avec l'intervention de Lionel Coudron, médecin, enseignant de yoga, fondateur de l'Institut de Yogathérapie et d'Isabelle Morin-Larbey,présidente de la FNEY (Fédération Nationale des Enseignants de Yoga).


lundi 14 novembre 2011

Le symbolisme du dos

Le symbolisme du dos
(extrait de mon mémoire à l'Ecole Française de Yoga)
"L’expérience est une lanterne que l’on porte sur le dos et qui n’éclaire jamais que le chemin parcouru."
CONFUCIUS

1 Les expressions populaires
La symbolique du dos est si riche qu’on ne compte plus le nombre d’expressions engageant le dos.
Néanmoins pourquoi les expressions qui engagent le dos sont elles aussi souvent négatives ?

Cet aspect du symbolisme du dos se retrouve dans beaucoup d’expressions populaires. Ainsi, "faire quelque chose dans le dos" de quelqu'un, c'est agir à son insu.
"En avoir plein le dos", c'est plier sous le poids de problèmes dont la solution échappe à notre conscience rationnelle et qui souvent s'expriment dans le langage du corps sous la forme d'un "mal au dos.
"Tourner le dos à un problème", c'est refuser de le voir et de l’"affronter" (vision par le front, par l'avant), refus qui nous fait "plier l'échine".
 « Devant Dieu, l'homme fait le dos rond, il s'abîme dans sa petitesse. Ainsi pense-t-il offrir moins de prise à la colère divine.» Michel TOURNIER

- En avoir plein le dos.
- Faire un bébé dans le dos.
- Etre dos au mur.
- Tourner le dos à quelqu’un ou quelque chose.
- Faire quelque chose dans le dos.
- Faire froid dans le dos.
- Courber le dos.
- Être large du dos.
- Casser du sucre sur le dos de quelqu’un.
- Tomber sur le dos de quelqu’un.
- N'avoir rien à se mettre sur le dos. 
- Renvoyer deux adversaires dos à dos.
- Faire le gros dos.
- Faire le dos rond.
- Plier le dos.
- Coup de poignard dans le dos.
- Tourner le dos.
- Sac à dos

2 N’y a-t-il pas des expressions positives ?
C’est difficile à trouver !
Certaines expressions ont évolué dans leur signification comme :
- avoir bon dos.
Autrefois, cette expression signifiait qu'une personne était assez forte pour porter de lourdes charges. D'ailleurs, tel était le sens du mot "dos". Par la suite, on l'a utilisé pour signifier qu'une personne semblait être la responsable idéale d'une faute commise. Ainsi, on dit qu'un individu "a bon dos" lorsqu'il semble être coupable de quelque chose, même s'il est innocent.

Il est temps de réhabiliter le dos en cherchant un aspect du symbolisme du dos positif.

L’étymologie du mot dos vient du latin « dorsum ».
Le dos est notre lieu d’habitation à la manière de la tortue, c’est notre carapace, lieu de protection et espace de repos.
D’ailleurs on retrouve la même racine avec le mot « domicile ».
Le domicile est une notion née de la locution latine domus désignant le lieu où habite une personne.

Le dos porteur 
Combien de dos ont construit des cathédrales, des pyramides, des édifices religieux, des immeubles, des gratte-ciels ?
C’est donc l’endroit du corps humain le plus adapté pour supporter les charges, c’est aussi une des raisons pour laquelle il sera souvent en souffrance.
On pourra parler alors de dos porteur, constructeur, c’est la charpente de l’être humain.

On parle aussi de sac à dos, fabuleuse invention qui permet à l’être humain de parcourir des grandes distances à pied avec plusieurs kilos sur le dos.
En Amérique Latine, les femmes de culture indienne portent les enfants dans le dos enveloppés dans des « manta » leur laissant beaucoup de liberté au niveau de leur bras.

3 L’arrière au passé
- Selon Jean Marchal, un autre aspect du symbolisme du dos est celui qui associe l'arrière au passé et l'avant à l'avenir. Le passé, c'est ce qui a été mais n'est plus, et "se retourner sur son passé" est d'un certain point de vue dangereux, en ceci que nous sommes alors exilés du moment présent.
- Selon KRISHNAMURTI, nous vivons dans le passé, (on m’a dit), toute notre vie s’inscrit dans le passé. Ce mouvement du passé peut-il s’interrompre ?
Le passé est un mouvement modifié par le présent et axé vers le futur. L’instant, c’est là où le présent et le passé s’abolissent. La pensée qui est un mouvement du passé entre en contact avec le présent et s’arrête net.
- Le dos symbolise le passé mais aussi les ancêtres. Quelle part des ancêtres est en nous et de quelle façon. (voir sur ce sujet le témoignage de Françoise JEZE, « Le corps, le sujet, l’altérité » p. 103 « De quoi parlent les corps ? » «Une histoire de famille …»)
- Concernant cet aspect de la symbolique qui associe le dos au passé, nous n’avons pas la maîtrise de cette association symbolique.
On peut imaginer alors que le dos soit un lieu privilégié de la somatisation.
- Une Solution : la méditation
 « Méditer, c'est se vider du connu. Le connu est le passé. »
La révolution du silence, Jiddu KRISHNAMURTI

4 Mémoire du dos
Toute l’histoire de son dos est sans doute inscrite dans le dos relié au cerveau sans que nous en ayons l’accès et donc la maîtrise.
Le fait que nous n’en ayons pas l’accès rend ce lieu incontrôlable et ouvre la voie à la somatisation.
La pratique du yoga et des asanas aura à la fois des conséquences physiques et mentales.

La mémoire de la douleur :
Cette mémoire se met en général en route lorsque la douleur a duré trop longtemps. Cette douleur peut alors s’inscrire dans le cerveau alors que la cause a disparu.
La douleur est un message d’alerte. C’est son immense intérêt, mais c’est le seul.
Une fois qu’elle a rempli son rôle, elle devient inutile et doit être supprimée.
La mémoire est un mécanisme redoutable, qui explique beaucoup de douleurs chroniques.

5 Le dos, lieu privilégié de l’inconscient
Ce serait un raccourci facile de dire que les maux de dos sont l’expression de l’inconscient.

Quand, sans raison apparente, nous ressentons de fortes contractions musculaires au niveau du dos ou souffrons de maux de têtes incessants, nous sommes probablement en train de somatiser. Ce type de douleurs est la manifestation d'angoisses que, bien souvent, nous ne savons pas exprimer autrement. Le corps parle à notre place, extériorisant notre stress, nos sentiments d’angoisse, de peurs, d’instabilité. La somatisation peut prendre différentes formes, allant des maux de têtes aux tensions voire blocages dans différentes parties du dos.
La somatisation intervient donc dans le cas d’angoisse ponctuelle et devient chronique chez des personnes sujettes à l’angoisse et au stress. De plus, ce langage est propre à chaque individu, on ne peut pas dire que chaque angoisse a un symptôme particulier qui lui est rattaché. Le corps s’exprime quand on ne peut pas dire l’angoisse, soit parce qu’il est trop difficile de verbaliser, soit parce qu’on ne peut repérer consciemment qu’on est angoissé. Notre inconscient nous pousse à souffrir physiquement plutôt que psychologiquement. Le symptôme physique cherche à nous « protéger », à limiter l’angoisse trop envahissante : avoir mal dans le corps nous fait « oublier » notre sentiment d’angoisse. Mais ces signes corporels permettent aussi d’être soigné, choyé sans avoir à le demander. C’est parfois plus simple de dire : il faut qu’on s’occupe de moi parce que mon corps souffre plutôt que de dire : il faut que l’on s’occupe de moi car je suis angoissé.

Exemple :
Lorsque j’ai un lumbago en 2000 en démarrant mon scooter, il se trouve que je devais prendre l’avion le lendemain alors qu’à l’époque je faisais de la claustrophobie liée à ce type de transport.
Quelles transmissions se sont mises en place entre mon cerveau et ma région lombaire ?
Les solutions : soigner les maux de dos bien sûr mais s’attaquer aux causes en consultant un psychologue ou un psycho-somaticien.

"D’abord acceptez-vous vous-même.  Quand vous ne vous acceptez pas et que vous vous imaginez être quelqu’un d’autre, un conflit surgit entre ce que vous croyez être et ce que vous êtes vraiment."
Svami PRAJNANPAD

6 Le dos, lieu du refoulement et des peurs
- «La face étant ainsi liée à l'Est, le dos se tourne naturellement vers l'Ouest. Mais la face symbolise aussi ce que l'on connaît, parce qu'on peut le voir, l'affronter, le rencontrer. Rien n'est plus vrai que la maxime populaire "on n'a pas d'yeux derrière la tête": je ne peux regarder mon dos, je ne peux que l'imaginer, au mieux le "sentir" grâce à une conscience du corps bien affinée. Je suis aussi inquiet de ce qui peut survenir dans mon dos, de l'inconnu qui surgit sans avoir été prévu. Le dos constitue encore le lieu du refus ("montrer son dos" à quelqu'un), et enfin le lieu du refoulé, de ce que l'on ne veut pas voir. On a donc beaucoup de raisons de penser que, si la face dorsale cristallise tellement de tensions, de douleurs, de contractures, il ne faille pas incriminer uniquement le défi à la gravité et à l'équilibre que constitue la posture debout. Dépassant cette manière simpliste de voir les choses, nous avons à reconnaître dans cette "cuirasse dorsale" qui se forge au fil des années le sceau dans lequel s'incrustent certaines de nos peurs. »
Ysé TARDAN-MASQUELIER

 7 La verticalité
« L'aspect le plus important du symbolisme du dos chez l'homme est lie à sa verticalité. L'homme est en effet le seul mammifère à port complètement vertical, spécificité directement associée au fait qu'il est le seul être vivant doué d'une conscience reflétant la Conscience divine. Or, c'est la colonne vertébrale qui est porteuse de cette verticalité, colonne au sens plein du terme: soutien vertical d'une structure élancée vers le ciel […] » Jean MARCHAL
Le dos c’est aussi l’intelligence relais de notre cerveau.
L’être humain a cheminé vers l’intelligence en se redressant, en passant d’un dos horizontal parallèle au sol à un dos vertical.
Voir l’introduction et le point de vue de Patrick TOMATIS  sur les conséquences qu’a entraîné la position verticale sur le développement de l’être humain.

8 «  conscience-coupe » - « conscience-flèche »
« K. von DURKHEIM conseillait à ses disciples, pour méditer, de se situer consciemment dans la nuque et dans le dos, dans cette «conscience-coupe » qui accepte tout ce qui survient mais ne retient rien, comme une coupe ou un miroir.
Cette «  conscience-coupe » s’oppose à la « concience-flèche », conscience objectivante et projective qui part du front comme une flèche vers sa cible pour soumettre le monde à sa propre vision. Ce geste intérieur amène à un lacher-prise de nos buts habituels, des tensions et perturbations chroniques et aigues.
La «  conscience-coupe » c’est l’acceptation sans émotion de ce qui nous est imposé à chaque seconde de notre vie par les évènements qui la jalonnent, agréables ou désagréables, et qui nous emportent dans l’excitation de la joie ou le refus de la révolte. »
 Jean MARCHAL
 La conscience du dos peut-elle éviter la somatisation, la somatisation étant une compensation dans une partie du corps inconscient ?

9 Le dos et la Kundalini
Le dos subtil , les chakras, Ida, Pingala, Sushumna.
La Kundalinî (la racine "kundal" signifiant "boucle" ) est un concept lié au Yoga qui désigne une puissante énergie qui se trouverait lovée dans l'os sacrum.
Elle est représentée comme un serpent enroulé sur lui-même trois fois et demi.
La colonne vertébrale a elle-même  une forme de serpent.
Par la pratique de la méditation, la Kundalinî s'éveillerait et monterait le long de la colonne vertébrale depuis l'os sacrum jusqu'à la fontanelle, progressant d'un des sept chakras à l'autre afin de les harmoniser un à un. La Kundalini est indifféremment désignée comme "énergie vitale", "énergie sexuelle" ou "énergie divine" selon les auteurs qui l'emploient et la tradition qui l'utilise. Le terme ancien, Kundalini Shakti, issu du tantrisme, est aujourd'hui employé fréquemment dans le courant New Age.
Le déploiement de la Kundalini conduirait à l'éveil spirituel du pratiquant et à la plus haute conscience de soi.

dimanche 2 octobre 2011

La différence entre gym et yoga

 La différence entre gym et yoga
  1.  Lors de la pratique des asanas, le rythme de la respiration ralentit alors que lors d’un exercice physique, il augmente. Généralement, les exercices physiques se font à une cadence très rapide avec une forte respiration; le système respiratoire est donc obligé de travailler davantage.
  2. Pendant une séance de yoga, la température du corps peut baisser alors que lors d’un exercice physique, elle s’élève.
  3. Pendant les asanas, le métabolisme ralentit alors qu’il augmente avec de l’exercice.
  4. Pendant les asanas, les muscles reçoivent moins de nutriments et d’oxygène alors que les organes en reçoivent davantage; lors d’un exercice physique, ce sont les muscles qui reçoivent le maximum de nutriments et d’oxygène, au détriment des autres organes. La plupart des exercices physiques développent les grands muscles: ceux-ci ont besoin d’un plus grand apport nutritif et sanguin; lorsqu’ils ne sont pas utilisés, ces muscles se relâchent, et au fur et à mesure les tissus musculaires se transforment en graisse.
  5. Pendant les asanas, la pression sanguine et le rythme cardiaque ralentissent; alors que pendant un exercice physique ils augmentent, et il en résulte un travail accru pour le cœur.
  6. Les asanas contribuent à l’harmonisation des sécrétions endocrines, équilibrant les émotions et contribuant à une attitude positive envers la vie.
  7. Les asanas stimulent le système nerveux parasympathique alors que les exercices physiques stimulent le système nerveux sympathique.
  8. Les exercices physiques ont tendance à faire trop travailler les articulations et souvent, peuvent engendrer des rhumatismes et des raideurs plus tard dans la vie. Les asanas ont un effet opposé.
  9. Les asanas encouragent la souplesse et la capacité à s’adapter à notre environnement et à changer; ils développent également la résistance s’ils sont effectués correctement.
  10. Les asanas sont faits lentement, avec de la détente et de la concentration (ce qui diffère de la plupart des autres exercices). Le fait de pratiquer avec une prise de conscience encourage également la coordination entre les différents systèmes du corps et le mental.
  11. L’exercice physique intensif aurait tendance à augmenter des toxines dans le corps alors que les asanas les éliminent.
  12. Les asanas développent une prise de conscience intérieure; ce qui n’est pas nécessairement le cas pour les exercices physiques.
La définition traditionnelle de «asana» est très spécifique et ne se rattache pas particulièrement à un exercice physique. Selon les Yoga Sutra de Patanjali : «Sthiram, Sukham, Asanam» ce qui signifie: l’asana est une position du corps et un état d’être dans lesquels il est possible de rester stable, calme et confortable.
D’après Swami Nishchalananda Saraswati

samedi 1 octobre 2011

Les Chakras d'Armelle Denolle

L’esprit clair selon Armelle Denolle

Pour comprendre ce que c’est qu’un esprit clair, essayons de regarder comment fonctionne notre mental. Selon la Psychologie des chakras, qui me fut enseignée par Sri Shyamji Bhatnagar yogi, le mental fonctionne par couches superposées. L’antique science des chakras explique que notre corps subtil est tissé de nombreux canaux énergétiques, appelés « nadis », reliant des organes énergétiques aussi appelés « chakras ». Ces chakras sont les organes du corps subtil, par lequel s’expriment nos désirs, en fonction de l’éveil ou non de notre compréhension (dépendant du corps causal). Ces désirs à leur tour conditionnent notre vitalité physique par le biais du système nerveux.
Sushumna nadi
Les sept principaux chakras sont étagés dans la colonne vertébrale et le cerveau, le long d’un triple canal (nadi) appelé « Sushumna » logé dans la moelle épinière. La Sushumna est composée de trois nadis : un canal central, qui véhicule la résultante de nos expériences d’une vie sur l’autre, depuis le début des temps. - Puis un autre émergeant à droite, appelé canal de droite ou « Vajrini nadi », solaire, où l’énergie descend du sixième chakra vers le premier, s’incarnant pendant les trois premières années de la vie : c’est là que s’inscrivent de manière indélébile tous nos conditionnements reçus. - Enfin un troisième, émergeant à gauche du canal central, est appelé « canal de gauche » ou «Chitrini nadi ». Lunaire, il remonte du premier vers le sixième chakra, et s’y inscrivent toutes les ouvertures de conscience développées au cours de la vie. Les effets des conditionnements, blocages ou ouvertures du le canal de droite s’y répercutent. Cependant dans le canal de gauche, les blocages ne sont pas indélébiles.

Les chakras
Les sept principaux chakras représentent les différents registres de la personnalité. Chacun d’eux est composé de 7 « microchakras », chacun en relation avec l’un des sept chakras. Si l’on tient compte des trois nadis, cela représente donc 21 microchakras par chakra. Ces trois canaux sont les seuls en contact avec tous les microchakras de chaque chakra, entre le premier et le sixième chakra, et le canal central continue seul au dessus. En général, les microchakras fonctionnent en association les uns avec les autres, et quand on parle de l’un d’eux, selon le tempérament de la personne ces associations diffèrent… Le sixième chakra, situé au centre du cerveau, à la hauteur de l’entre sourcils, est le centre de l’intuition et du discernement. Il régit tous les chakras et microchakras inférieurs.
En chaque chakra, le sixième micro-chakra représente le discernement et l’intuition, et gouverne la mentalité de ce chakra. Activé, il est capable de compenser différents blocages dans les microchakras inférieurs du chakra, et donc peut aider à créer de nouvelles ouvertures. Chaque chakra possède sa propre perspective dans la manière de comprendre la vie.

Le mental des chakras
Essayons maintenant de donner quelques caractéristiques du mental de chacun des chakras.
Le premier chakra est situé sous la colonne. Associé à l’élément Terre, il régit la région du rectum et les fonctions d’évacuation… Sur le plan psychique, son rôle est de développer les moyens de survivre. Le mental du premier chakra, c’est le mental du corps. Il se préoccupe entre autres de choisir une nourriture adéquate : se nourrir pour se fortifier plutôt que de «creuser sa tombe avec ses dents » - Ou de choisir des vêtements, frais pour l’été et chauds pour l’hiver. Ou encore de trouver du travail pour pouvoir s’offrir le gite et le couvert, vivre et non seulement survivre. C’est à lui de prendre soin de la santé, d’apprendre comment exercer et reposer le corps tout à tour, de développer la résistance nécessaire. Les animaux, gérés par le cerveau animal ont d’instinct le mental du premier chakra efficace. Nous disposons aussi d’un cerveau animal, hérité d’un niveau ancien de notre évolution, mais depuis, nous avons développé les deux hémisphères, droit et gauche, respectivement liés à la fonction sentiment et à la fonction pensée, et plus tard le cortex cérébral, derrière le front. Cela nous a « tourné la tête » et, nous avons perdu le contact avec le cerveau animal instinctif : nos désirs sont parfois anarchiques et peuvent engendrer de la souffrance. Il nous faut donc apprendre civiliser le cerveau animal.
Quand le mental du premier chakra est fragile, jaillit un sentiment d’insécurité. Nous manquons de discernement à propos de la gestion du corps et de la nourriture - lire les étiquettes n’est pas suffisant : quelles nourritures associer ou éviter, quelles quantités, combien de fois dans la journée… Ou encore, nous ne savons pas nous donner des conditions d’existence épanouissantes : faire de notre maison un lieu de repos et de récupération, choisir des vacances reposantes, pour nous régénérer plutôt que de nous épuiser davantage… Parmi les symptômes de confusion du mental du premier chakra, la boulimie, l’anorexie, la constipation, les hémorroïdes, la colère, l’agressivité, la violence, l’avidité...

Le second chakra, situé dans la colonne, au niveau du sommet du pubis, est associé à l’élément Eau, à toutes les circulations dans le corps, à la sexualité, la langue et le goût. Sur le plan psychique, le second chakra gère le sens de l’identité sexuelle, les relations et transactions, les échanges, l’imagination, et les sentiments.
La gestion de l’eau est importante : dans notre corps, 60°/° d’eau. Le sang et tous les liquides du corps sont connectés au second chakra. Nous avons besoin de boire, chaque jour, régulièrement entre les repas, pour maintenir notre système lymphatique en bon état et drainer hors du corps les toxines – d’autant plus que la nourriture est souvent polluée des produits chimiques. Sinon le sang s’encrasse. Quand le sang est pur, les organes sont vigoureux, la santé est bonne, on ne perd pas tant la mémoire, et l’esprit reste clair. Le sang encrassé est la porte ouverte à toutes sortes de maladies, physiques, émotionnelles et mentales. Le sang est le véhicule de l’âme.
Quand le mental du second chakra reste confus (6°microchakra sous-développé), peuvent apparaitre les troubles de la circulation, les maladies du sang et, celles liées aux glandes génitales, au système lymphatique, ou au système urinaire, à la vessie. Sur le plan psychique, c’est la peur de ne pas être reconnu. On risque de faire des erreurs dans le choix du partenaire dans la vie. On peut aussi avoir l’impression de n’être pas quelqu’un que l’on puisse aimer, et se dévaloriser, ce qui arrive lorsque, pendant la petite enfance, les parents n’ont pas su faire comprendre à leur enfant qu’il méritait qu’on l’aime sans conditions (blocage dans le canal de droite). Alors l’enfant, une fois adulte, ne saura pas se positionner dans ses relations (répercussion dans le canal de gauche). Le sentiment de solitude, se sentir esseulé, est un problème typique du sous développement du mental du second chakra. De même, la jalousie, l’envie, le mensonge, la vulnérabilité émotionnelle, ou encore, la peur de devenir un père ou une mère… Dans chaque chakra, sur les 21 microchakras si nous en avons par exemple 15 d’ouverts et 6 de bloqués, ce sont ces derniers qui nous font souffrir.

Le troisième chakra, associé à l’élément feu, et à la vision, est situé dans la région ombilicale. Il gère le feu digestif, la qualité de l’assimilation digestive, l’estomac, la rate, le pancréas, le duodénum, la vésicule biliaire et le foie, et les glandes corticosurrénales. Sur le plan psychique, il régit notre relation avec les autres, l’intégration sociale et professionnelle, le côté administratif de la vie, le sens de l’organisation, le sens de la diplomatie...
La véritable raison de s’activer dans la vie, c’est la recherche du contentement. Contenter, réaliser les potentialités d’un micro-chakra : on en éprouve une satisfaction qui s’enregistre dans le septième microchakra du chakra correspondant. Le problème, dans cette civilisation de consommation effrénée, c’est que nous sommes conditionnés à vouloir toujours plus : nous ne savons plus prendre le temps d’être content, satisfait quand nous avons atteint un objectif, et nous arrêter pour le savourer, tout simplement. Le contentement ne consomme pas d’énergie, il en donne. Mais « en vouloir toujours plus » requiert et gaspille énormément d’énergie ! Autrefois, quand les gens allaient puiser l’eau, après l’effort, ils prenaient le temps de s’asseoir sur la margelle, goûter l’eau fraîche, et soupirer d’aise ! Aujourd’hui, tout est à notre portée, et en si grandes quantités que nous en oublions d’expérimenter la sensation de contentement. Nous sommes devenus avides. Quand les gens recherchent un maître, c’est pour apprendre à pouvoir supporter toujours plus de stress, de compétition, ce qui en fait des «faiseurs» plutôt que des «êtres» humains !
Quand le mental du troisième chakra est atrophié, on a du mal à trouver sa place dans la société, à s’y sentir reconnu, à reconnaître ses capacités propres, discerner le nécessaire du superflu, comprendre quel genre de travail nous conviendrait. On pense accomplir toujours plus : plus de quoi ? - Plus de stress ! - Nous ne savons même plus prendre le temps de nous nourrir, avalant sur le pouce, sans mâcher, oubliant de nous reposer, puis de prendre le temps de décharger les intestins, si bien que nous devenons constipés (physiquement et mentalement). On tombe dans l’esclavage de son travail, de peur de n’être pas reconnu par le patron et l’on se laisse embarquer dans de constants conflits de dominance, pensant en termes de pouvoir et non plus d’aptitudes - sans savoir se donner le droit de vivre décemment !

Le quatrième chakra, situé au niveau du cœur dans la colonne, des poumons, des bras, des mains, et est en relation avec l’élément Air, la peau, le toucher, et l’amour inconditionnel : aimer inconditionnellement, sans attendre de récompense, simplement parce que la nature du cœur, c’est d’aimer. Nous avons tous ce potentiel. Cependant, généralement, peu de microchakras sont ouverts dans le quatrième chakra. Il arrive que l’on développe un amour inconditionnel (serait-ce un attachement ?) pour son chien, son chat, car là, aucun risque - ou bien pour une religion, un art… Mais la plupart du temps, ce sont des êtres humains que nous avons besoin d’apprendre à aimer inconditionnellement, à commencer par soi–même ! L’amour inconditionnel stimule la glande du thymus, « la glande qui guérit ». Les personnes âgées se régénèrent profondément au contact de leurs petits enfants, comme les petits enfants à leur contact. Pourtant, de nos jours, on fourgue les anciens dans des asiles de vieillards, des mouroirs, et les petits enfants entre les mains des baby-sitters anonymes et incompétentes, tandis que les parents sont absents, en principe, au boulot ! Nous nous croyons civilisés ?
Les mains qui guérissent sont également un atout du quatrième chakra, à la portée de tout le monde. Mais pour pouvoir vraiment guérir, il faut déjà s’ouvrir à l’amour inconditionnel ! Les Mudras des mains utilisés dans les traditions spirituelles expriment et véhiculent différents aspects de la dévotion. Toute discipline de Yoga, en général, ne recherche qu’à clarifier l’esprit. Lorsque le mental de chaque chakra est clair, travaille à bon escient, les chakras fonctionnent en harmonie, intégrés vers un objectif commun. Cette harmonie émane de l’intérieur : où que vous soyez et quel qu’en soit le contexte, l’harmonie émane de vous, vous regardez le monde de manière aimante, et le monde vous le rend. Les gens gravitent autour de vous, attirés par cette harmonie. Vous ne souffrez pas de solitude, même quand vous êtes seul.
Quand le mental du quatrième chakra est perturbé apparaissent les maladies pulmonaires, cardiaques, ou de peau, et la tendance à la dépression.

Au cinquième chakra situé dans la gorge, sont attribués l’élément Akasha, le plus pur des éléments, qui perçoit l’univers sous forme de vibrations sonores aux fréquences innombrables, émergeant d’un profond silence. « La perception de notre propre son cosmique intérieur peut nous éveiller à la sagesse Divine qui se réverbère constamment dans l’univers » explique Shyamji. Les qualités du cinquième chakra sont la créativité, la communication et le non attachement. Au sixième microchakra de notre cinquième chakra réside le Maître intérieur. Quand ce micro-chakra commence à s’éveiller, on se sent attiré par une approche spirituelle de la vie. La vie spirituelle ne doit pas être confondue avec la religion. On adhère à une religion en ressentant le besoin d’appartenir à un groupe qui révère une personnalité particulière, et l’on suit avec eux certains dogmes imposés de l’extérieur. Pour se sentir accepté du groupe, religieux ou politique, il arrive que l’on soit amené à critiquer de manière sectaire ceux qui conçoivent la vie différemment, les accusant d’être sectaires (projection). On a un certain sens de la communauté, mais pas universelle : les religions sont souvent à l’origine des guerres. Une telle attitude ne peut satisfaire quelqu’un qui aspire à la vie spirituelle, laquelle est une affaire individuelle, dans le cadre ou non d’une religion. L’aspirant spirituel cesse de se mêler de ce que pensent ou devraient penser les autres et cherche seulement à s’ajuster soi-même pour entrer en contact avec le Divin en soi. L’aspirant spirituel est attiré par la solitude, qui favorise l’intériorisation des sens - le monde empirique étant alors perçu comme un jeu des cinq sens orientés (et souvent dissipés) vers l’extérieur. Sa foi, plutôt que d’être une adhésion à quelque chose qu’il n’a peut-être jamais expérimenté, se base sur la compréhension intérieure, l’intuition et l’expérience, c’est une certitude paisible et inébranlable. Quand le sixième micro-chakra du cinquième chakra n’est pas totalement ouvert, on recherche l’aide d’un instructeur spirituel extérieur, pour aider à affiner et équilibrer la sensibilité, jusqu’à éveiller clairement la perception divine du Maître intérieur.
Quand le mental du cinquième chakra est troublé, on peut entendre des voix et croire à tord qu’il s’agit d’une directive spirituelle, ou se croire soi-même un grand leader spirituel, puis engendrer à tord le fanatisme autour de soi (mythomanie).

Le sixième chakra, situé au centre du cerveau à hauteur de l’entre sourcils, est le centre du discernement et de l’intuition, qui permet d’observer le jeu des sens sans jugements de valeur, sans réaction passionnelle. Maintenant, les dualités peu à peu se résorbent dans l’Unité. A ce niveau de conscience, on est progressivement guidé par le Maitre intérieur, vers la lumière, la beauté, la paix, et l’on commence à considérer ce qui réunit au delà des différences (les débutants remarquent plutôt les défauts et ce qui sépare). L’amour inconditionnel du quatrième chakra aide à trouver le chemin de l’Union. L’approche de la méditation devient plus aisée, il n’y a plus de rêvasserie, de distractions vaines. Quand le mental du sixième chakra est perturbé, on peut devenir schizophrène ou maniaco-dépressif.
Dans le septième chakra, l’égo s’immerge de plus en plus dans l’unité du Soi Divin intérieur. On y expérimente les différentes sortes de samadhi. Le septième chakra, relié au canal central, Brahma nadi, se nourrit de contentement. - Contentement d’avoir épanoui toutes ses potentialités (rare). Chaque nuit, pendant le sommeil profond, notre conscience remonte se reposer au septième chakra, pendant que nous en sommes inconscients. C’est ce qui nous repose et nous régénère. Avec l’illumination, c’est la même chose, mais consciemment et cela se conquiert.

En somme, dans le premier chakra, nous considérons la vie à partir de notre corps ; dans le second, à partir de notre genre sexuel ; dans le troisième, du point de vue social. Dans le quatrième, c’est le point de vue de l’amour inconditionnel ; dans le cinquième, le point de vue spirituel, Dans le sixième, on recherche ce qui unit au delà des différences… Dans le septième, le point de vu Divin s’exprime ! Quand tous les septièmes microchakras sont contents, on est vraiment content à tous les niveaux du mental, véritable objectif de l’éducation pour la Réalisation humaine – devenir Humain.
Bien sûr que l’on a provisoirement besoin d’un toit pour s’abriter, d’un mari, des enfants, d’un job.... Mais tout cela ne sert qu’à nous donner des occasions de nous développer. Peu à peu, nous quittons une identification pour une autre, jusqu’à ce que nous réalisions vraiment qui nous sommes, et ce que nous sommes venus faire ici, l’esprit clair.
Armelle Denolle